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A partir des albums d’Alain Le Saux,
Papa m’a dit ; Maman m’a dit ; Mon copain Max m’a dit,
aux Editions Rivages

Un « exercice » pour aider les élèves à faire la différence entre signifiant et signifié. où l’on retrouve le dessin pour aborder l’expression imagée, le sens figuré du langage.

- Du côté du professeur : Faire un choix d’expressions proposées par l’auteur ; enlever la légende et la mettre de côté en la réservant pour plus tard ; laisser sous chaque image un espace blanc pour inviter les élèves à écrire. Ecrire quoi ? La consigne reste volontairement floue : on peut écrire ce qu’on voit sur l’image, ce à quoi cela nous fait penser, ce qu’on imagine…
- Du côté des élèves : Leurs écrits relevés font généralement état de 3 possibilités : une écriture descriptive, narrative, enfin une écriture plus « symbolique » qui propose des expressions imagées ( par exemple une « demi-sœur »).
- Les écrits tapés et regroupés sont lus en classe. Les élèves sont invités ensuite à les classer selon le classement qui leur semble pertinent et sous le titre qui leur semble le plus adéquat.
- Mise en commun des propositions de classements et discussion sur ce qui fait la différence entre ces écrits. C’est à ce moment-là, pour certains élèves, que se fait le déclic, qu’ils comprennent que les images de l’album jouent sur le sens et les mots des expressions imagées.
- Il reste à poursuivre cette découverte souvent jubilatoire : le langage lui-même peut être source de jeux, d’histoires. On peut partir des mots, de la façon dont ils peuvent jouer entre eux, des images qu’ils proposent quand on les assemble autrement pour écrire un récit plus long, plus complet. Les élèves sont invités à choisir parmi ces textes celui qui les fait rêver ou rire pour écrire tout autour une histoire entière.
- La dernière étape peut être facultative : les légendes de l’album correspondant aux images, disposées sur une même feuille et dans un ordre différent de celui des images, sont distribués aux élèves. Il s’agit alors de retrouver pour chaque image sa légende en reliant, sur chaque ensemble, par des traits de couleur, les correspondances entre mots et éléments de dessins (par exemple : le dessin de la chaîne sera rattaché à la racine chaîne dans l’expression « déchaîné »).